Vietnam : dans les plantations – suite

J’ai eu la chance de passer une semaine dans la plantation. Laurent m’avait prévenu qu’elle se trouvait dans les campagnes reculées du Vietnam. Je confirme ! Le premier café Internet est à une demi-heure de moto et le premier village à 30km. Cela concourt à en faire une expérience riche en authenticité. Des paysages aux chapeaux pointus en passant par les soupes à tous les repas, je peux dire que j’ai goûté au Vietnam de l’intérieur. Sur place, j’ai observé et je me suis imprégnée de l’atmosphère. J’ai suivi les ouvriers dans leur travail, j’ai pris des notes, des photos, j’ai partagé les repas avec eux. Thu m’a même appris à faire des Nems. Certainement les meilleurs et les plus frais que je n’avais jamais mangé. Une après-midi, Cuong m’a fait visiter les environs en moto. Nous sommes allés rencontrer une famille de paysans qui plantent la pastèque. La première question qu’ils ont posée à Cuong : « suis-je une fille ou un garçon ? ».

Vietnam : dans les plantations

Une nouvelle région du monde : l’Asie du Sud-est, un nouveau pays, le Vietnam. Changement de décor, de climat, d’habitudes, de codes vestimentaires, d’alimentation, de monnaie. Bref, tout est à redécouvrir. C’est aussi cela qui fait la richesse d’un tour du monde, cette chance de découvrir différentes cultures dans un laps de temps assez court. Le Vietnam m’attirait depuis longtemps mais je n’en connaissais pas grand-chose. Comme à mon habitude, j’ai ouvert le Lonely Planet dans l’avion qui me conduisait à Hanoï. Histoire de savoir comment rejoindre le centre ville et chercher un hôtel. J’avais rendez-vous le soir même avec Cuong, mon contact vietnamien qui travaille dans la production des huiles essentielles. Il a été convenu que nous partions dans sa plantation le surlendemain. Il a donc profité de la journée du lendemain pour me faire une petite visite guidée d’Hanoï. Avant de quitter la Belgique, j’avais contacté Laurent Séverac, un Français qui vit au Vietnam depuis 20 ans et travaille dans les huiles essentielles. Il est en France durant mon passage au Vietnam mais il m’avait dit que son associé, Cuong, pouvait me faire visiter leur plantation. Il y a environ 12 ans, ce dernier est entré dans la société de Laurent en tant qu’assistant. A cette époque, il ne connaissait rien aux huiles essentielles. Progressivement, il a pris des responsabilités et est devenu l’associé de Laurent.