Vers de nouveaux horizons

 

 

Fin 2018, j’ai ressenti un essoufflement par rapport aux huiles essentielles.
Et l’année 2019 m’a permis de tourner, en douceur, la page de l’aromathérapie. 

 

Pour redonner sa place et faire rayonner la Femme de médias qui vit en moi.

 

En plaçant ma contribution à l’intersection de mes 3M :
les Médias, le Monde de l’invisible et le Monde des affaires
.

 

Au travers …

. de mes créations médiatiquesblog, interviews, chaine Youtube.

. des Entrepreneurs du Sensible, un média qui accompagne les entreprises à faire du business autrement. 
Lors d’événements virtuels : Sommet, Master Classes, …

. de mes accompagnements individuels et collectifs où je permets à des entrepreneurs et des chefs d’entreprises, d’être et de créer leur propre média. Pour porter leur voix et faire bouger les lignes du monde des affaires.

 

Je vous invite à découvrir mon nouvel univers sur www.catherinecianci.com

 

France : portraits

Mic Moisseeff, sculpteur d’arômes

Mic a toujours été intéressé par la compréhension des sens et de la conscience. Après un doctorat sur la manière dont les plantes fabriquent leur parfum, il est devenu aromaticien pour le secteur alimentaire. En parallèle, il produisait et distillait des huiles essentielles. Spécialiste dans le domaine des odeurs, il reconstitue aujourd’hui des ambiances olfactives pour des musées, des centres culturels ou des événements. Il privilégie les matières premières naturelles dans ses préparations et utilise beaucoup les huiles essentielles. Je suis allée le rencontrer chez lui dans la région de Toulouse. Il y a installé son atelier et a créé un jardin de plantes ramenées des quatre coins du monde ainsi qu’un musée entièrement dédié aux odeurs.


Marie-Thérèse Esneault

Marie-Thérèse a commencé dans les prisons comme musicothérapeute. Elle y avait même monté un petit groupe. Petit à petit mais principalement suite à une rencontre avec un détenu, elle a réorienté sa pratique thérapeutique et s’est spécialisée dans les odeurs. Armée de sa petite valisette en bois, elle proposait aux détenus de choisir une odeur et de replonger avec eux dans les souvenirs qu’elle leur évoque.

 

Madagascar : Astérale

Si ma recherche avait du se centrer sur un seul pays, ça aurait été Madagascar. L’île bénéficie d’une grande diversité géographique et climatique ce qui implique une végétation luxuriante avec une grande variété de plantes aromatiques. La plupart d’entre elles se rencontrent dans des régions bien spécifiques ; l’ylang-ylang au nord-ouest, le katrafay au sud-ouest et la cannelle sur la côte est. Les producteurs sont présents partout à Madagascar. J’ai donc du faire des choix. Vu que j’avais établi un partenariat avec Astérale (anciennement Biomada) depuis le début de mon projet, j’ai commencé par visiter leurs plantations. L’entreprise a été créée il y a dix ans par un couple franco-malgache : Simon et Kelly Lemesle.

Brésil-Salvador de Bahia : distillation du clou de girofle

Après avoir approché l’aromathérapie brésilienne, j’étais intéressée de me tourner vers la production et la distillation. Fabian m’a donc mis en contact avec un de ses fournisseurs. Quelques coups de fil et je suis partie pour Salvador de Bahia, au nord du Brésil. Sur place, j’étais attendue par Antonio. Producteur d’huiles essentielles est loin d’être son seul métier. Il est également économiste dans le secteur public, producteur de fruits et de légumes et fabricant d’arômes naturels. Il distille en très petite quantité et uniquement les plantes locales : girofle, gingembre, cannelle, …

Brésil : Fabian Laszlo, aromathérapeute

Après la Bolivie, je suis partie au sud du Brésil pour rencontrer Fabian Laszlo, un jeune aromathérapeute brésilien. Il m’avait invité à assister à une formation sur les huiles essentielles et la mythologie grecque. Ayant suivi plusieurs formations et stages de développement personnel en Belgique, j’étais curieuse de voir comment ils se déroulent de l’autre côté du globe. La formation avait lieu dans un centre en pleine nature, non loin de Joinville. Pendant deux jours, nous avons alterné théorie et diverses méditations. A la fin, chaque participant était invité à planter un arbre sur le domaine. Fabian  organise des formations dans plusieurs villes du Brésil mais son entreprise est située à Belo Horizonte dans l’état du Minas Gerais.

 

Bolivie : road-trip avec Pedro, producteur d’huile d’eucalyptus

J’étais encore en Belgique lorsqu’on m’a parlé de Pedro, un producteur d’huiles essentielles bolivien. Quand je l’ai contacté, il a tout de suite accepté de me rencontrer. A l’origine, il est producteur d’huile essentielle d’eucalyptus mais il a diversifié son activité. En collaboration avec son épouse, Virginia, ils commercialisent des compléments alimentaires. Après avoir traversé une situation financière difficile, ils souhaitent développer la production et la distillation des huiles essentielles.

Pedro et Virginia sont Péruviens mais vivent en Bolivie depuis plus de quinze ans. Très attachés à leur pays d’origine, leur activité professionnelle oscille entre ces deux pays. J’ai donc retrouvé Pedro à Puno, au sud du Pérou, non loin du lac Titicaca. Il était convenu que nous visiterions divers endroits où est implantée leur activité. Notre visite a commencé à Pomata, la ville natale de Pedro. Nous sommes toujours au Pérou, à moins d’une demi-heure de la frontière bolivienne. Le couple a acheté un terrain où il compte installer une distillerie dans le courant de 2011.

 

Pérou – Amazonie : Milena et Julio, couple de naturopathes

Après avoir passé près d’une semaine avec Céline, la productrice d’huile essentielle de bois de rose (voir article précédent), elle m’a proposé de me présenter Julio et Milena, un couple de Péruviens qui soignent avec les plantes locales. C’est ainsi qu’un beau matin, nous avons pris le bateau pour rejoindre Tamshiyacu, un petit village du fin fond de l’Amazonie. Julio et Milena ont commencé à s’intéresser aux plantes médicinales il y a environ dix ans, suite à la maladie de Milena. A cette époque, elle souffrait d’arthrite et ne pouvait quasiment plus marcher. Elle avait déjà suivi plusieurs traitements mais son état continuait à empirer. Le couple a alors décidé de se tourner vers les médecines naturelles et les plantes locales. Ils ont fait diverses recherches et demandé conseil à des shamans de leur village. Durant nos échanges, j’ai été surprise d’apprendre que la plupart des habitants de l’Amazonie connaissent peu les propriétés des plantes environnantes et n’ont pas systématiquement recours aux traitements naturels.

 

Pérou – Amazonie : huile essentielle de bois de rose

Après l’Amérique Centrale, je suis partie au Pérou. J’avais plusieurs contacts et pistes intéressantes à Iquitos, une ville située en plein milieu de la forêt amazonienne. L’Amazonie regorgeant de plantes médicinales et de remèdes en tout genre, c’était un lieu incontournable de mon tour du monde. Arrivée sur place, j’ai rencontré plusieurs thérapeutes et shamans pour comprendre les différents modes de soin existants. Mon choix s’est finalement porté sur deux projets : Maderosa, une entreprise qui produit de l’huile essentielle de bois de rose et un couple qui soigne les personnes de leur communauté au moyen des plantes amazoniennes. Même si la forêt amazonienne regorge de plantes aromatiques, les huiles essentielles sont peu connues dans cette région du monde.

 

Guatemala : huile essentielle de cardamome

Après le Mexique, je suis partie au Guatemala pour rencontrer Fedecovera, une coopérative qui produit de la cardamome, du café et du thé. Elle se situe au nord du Guatemala, dans l’état d’Alta Verapaz. Je me suis intéressée à cette initiative car depuis 7ans, elle produit de l’huile essentielle de cardamome. Je me suis donc rendue à Coban, le bureau central de Fedecovera pour rencontrer le directeur de la production. Lors de mon interview, j’ai été très surprise d’apprendre que le Guatemala est le premier producteur de cardamome au monde. Je pensais que c’était l’Inde. En effet, les Indiens produisent de la cardamome mais principalement pour leur consommation personnelle. Contrairement au Guatemala où quasi la totalité de la production est destinée à l’exportation. On retrouve très peu la cardamome dans la cuisine guatémaltèque. Cette épice est surtout utilisée pour parfumer le chocolat ou le café.

Mexique : portrait de Dona Rosa

A l’origine, le Mexique n’était qu’un étape sur mon chemin vers le Guatemala. J’ai été séduite par San Cristobal de las Casas (une ville dans l’état du Chiapas, à l’extrême sud du Mexique). Je m’y suis arrêtée pour prendre des cours d’espagnol et j’ai eu la chance de rencontrer Dona Rosa, une dame hors du commun. Pendant des nombreuses années, elle s’est formée aux médecines naturelles. Elle a notamment étudié la nutrition, les plantes médicinales, différentes techniques de relaxation et de respiration. Elle a commencé à enseigner ses connaissances, tout d’abord à Mexico City et ensuite à San Cristobal, sa ville natale où elle est venue se réinstaller il y a plusieurs années déjà.